maltraitance

30 juin 2009

Ami lecteur, voici une scène de la vie de tout les jours, une scène commune, contre laquelle personne ne dit rien.
Moi si.
Aujourd’hui, j’ai pris le métro. Rien d’étonnant à cela, je suis parisienne. Plus précisément, j’ai pris le RER. Le B, pour être précise. Je l’ai pris à Saint Michel, direction saint Rémi les cheuvreuse, et tout ce qui va avec. Jusque là, tout vas bien. Attention, ami lecteur, ça se gâte.
J’ai vu un chien sur le quai. Les chiens ne sont pas interdit dans le métro me direz vous, bien, attendez la suite.
Il faisait extrêmement chaud. Près de 45°C. C’était l’heure de pointe, environ 18h. En plus, il y a eu un problème gare du nord, donc les trains n’arrivaient pas. Enormément de monde à quai. Jusque là, tout va bien, ou presque.
Comme vous le savez, les muselières sont obligatoire pour les chiens de grande taille. Hors, celui-ci avait la carrure d’un berger allemand. Un gros chien, donc. Il portait la muselière règlementaire.
Cependant, savez-vous, amis lecteur, que les chiens transpirent, et donc, évacuent la chaleur par les gueule? Si non, je vous l’apprend. La muselière obligeant ce pauvre chien à garder sa gueule fermé ne pouvais donc PAS évacuer la chaleur. Il devait donc avoir terriblement chaud, un vrai supplice.
Son maitre, un agent de sécurité, à en jugé à son uniforme, aurait dût prévoir de l’eau pour la pauvre bête. Il ne l’a pas fait, et le chien haletait péniblement, et trop faiblement pour la chaleur ambiante.
Je n’en ai pourtant pas fini, jusque là, ce sont les conditions défavorables qui parlent. Je n’en ai pas fini avec celle-ci d’ailleurs.
Cet horrible maitre, est monté dans le RER. Celui-ci était bondé, noir de monde. Le pauvre animal devait être plaqué contre les murs, il a dût se faire écraser de nombreuses fois les pattes. Il devait faire encore plus chaud dans le RER que sur le quai. Le chien devait aller très mal.
Cependant, je n’en ai pas encore fini.
Ce chien, dans des conditions déplorables, était, en plus ce cela, d’une maigreur affolante. Ses côtes et ses hanches saillaient de chaque côté de sa pauvre carcasse. Maigre à ce point, c’est atroce. On pouvait ce demandé comment il faisait pour tenir sur ses pattes, et réussir à suivre l’ignoble humain qui lui avait lieu de maitre.
Ce chien, j’en ai pris des photos. Depuis mon téléphone portable. Personne n’a rien fait. Je voudrais faire quelque chose pour lui. Je ne pouvais pas dire à cet homme « vous ne savez pas vous occuper d’un animal! Donnez le moi! » prendre la laisse et partir. Je n’ai pas pensé, sur le moment, à photographier cet homme. J’aurais dût. Je suis désolée, le chien, je ne peux pas faire beaucoup plus pour toi. Je vais essayé.

Si jamais je te retrouve, je te sauverais. Compte sur moi.

Vous pourrez voir des photos de lui ici.